( littéralement « visage noir » ) apparaît au Japon ( dans le quartier de Shibuya , à Tokyo ) vers la fin des années 1990.
Les ganguros sont des jeunes filles
( « kogarus » ) qui , à travers
leur look « excessif » , s'érigent contre l'image parfaite de la jeune femme japonaise traditionnelle.
Pour cela , elles n'hésitent pas à exhiber une peau « ultrabronzée » ( au moyen d'un fond de teint brun ou après quelques séances intensives d'UV. En gros , plus c'est cramé , mieux c'est ^^' ) , à se teindre les cheveux , à se maquiller lourdement et à adopter des fringues un peu provocs ( habits moulants , jupes microscopiques , chaussures à semelles compensées , etc ).
Elles raffolent de tout ce qui est kawaii et de tout ce qui vient d'Europe ou d'Amérique ( ce qui les pousse parfois à se faire débrider les yeux ^^''')
La carnation foncée des ganguros vient notamment de l'influence de la vague Hip-Hop / RNB qui déferla sur le Japon dans les années 90. Devenir ganguro , c'est tenter pour une Japonaise de ressembler tant bien que mal à une afro-américaine ( et notamment à Lauryn Hill , la super idole des ganguros ).
En 1996 , la chanteuse Namie Amuro fut la première à populariser cette mode.
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